Le groupe FTP Vaillant Coutrier, ni le MOI n’intervinrent pas dans le combat du Gué de la Chaux d’après les
références Gentgen (éloignement sans doute). On en ignore les raisons. Quand au groupe « Dédé » il se justifia en
déclarant que les détonations lui semblèrent un exercice de tir, on lui doit cependant l’inhumation des tués.
Pour en revenir à Thomasini nommé responsable de secteur, il fit éditer après la libération un opuscule « La Vérité
en marche » dans lequel il se donna le beau rôle et affirma que les ennemis comme le situe les témoignages eurent
en tant que pertes : 40 morts et 50 blessés ? au Gué de la Chaux, ceci fut pris en compte par les historiens du
roannais en toute bonne foi. A ce sujet aucune information officielle ne fut donnée et les témoins du combat dont
Daniel Devernois infirme radicalement ces chiffres. Peut être il y eut il quelques blessés . Les Allemands
employèrent la même méthode en donnant dans leur rapport 40 Maquisards tués et 7 prisonniers ! On ne trouve rien
dans les Bundesarhives de la Wehrmacht.
Une légende que l’on peut détruire, malgré certains « Témoins ».et que les témoignages officiels confirment, ainsi
que D. Devernois ; les 5 victimes tombés à leur poste furent achevés d’une balle tirée du cou vers le haut d e la tête
.et non pas égorgés. Quatrepoint eut la sienne écrasée probablement par une pierre. L’officier SS Knabel est
l’auteur des coups de grâce. Pris à la Libération il fut jugé par un tribunal pour crimes de guerre, condamné et
exécuté.
La médiatisation du souvenir de Paul Forge, son nom est donné à des rues du Roannais, ainsi qu à une salle de la
Maison des combattants, est due au très jeune âge de cette victime du combat : 16 ans. C’est en effet un des plus
jeunes combattants des Maquis tombé les armes à la main.
Ce jeune membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) de Roanne était né le 30 janvier 1928 à Saint
Germain Laval prés de Roanne. Il habitait dans cette dernière ville. Il était parti au Maquis AS des monts de la
Madeleine avec des camarades Jocistes.
Sa mort a donné naissance à des soi disants témoignages qui sont aussi en notre possession et se sont
révélés peu crédibles. Il fut tué seul. Ce jour là il était de faction en sentinelle à l’endroit cité plus haut. Son
compagnon Lau était un peu plus loin. Ayant entendu le bruit fait par l’ennemi qui s’avançait il s’en fut prévenir son
chef Barriquand qui déclencha l’alerte et mit son groupe en position de combat. Il renvoya Paul Forge à son poste.
Celui-ci tomba à son retour sur un groupe d’ennemis qui l’abattirent et l’achevèrent d’une balle tirée du cou vers le
haut de la tête. Le témoignage de son chef fut irréfutable sur son parcours. Il fut identifié par son pansement à la
main fait par Madame Dépalle, la veille. Son camarade Lau de quatre ans son aîné fit tué à son tour.
Nous signalons par cet additif que le camarade de la JOC, Paul Griffon avait été tué accidentellement quelques
jour avant à l’age de 17 ans