Différents acronymes étant employés dans ce récit, vous pouvez consulter le Glossaire à tout moment
Le contexte dans lequel se déroulent les faits est particulier. Il est bon de rappeler l’atmosphère de cette
douloureuse époque pour comprendre ces tragiques moments.
Après le débarquement des troupes Alliées le 6 juin 1944, les troupes d’occupation allemandes disséminées en
France se doivent de quitter leur lieux d’occupation pour remonter vers le Nord pour essayer de ralentir ou de bloquer
la progression des Alliés.
Assaillis de plus en plus par les forces des maquis, elles essayent par prévention de débusquer les rassemblements
de Maquisards dans les lieux boisés de montagne susceptibles de les attaquer.
Dans le département de la Loire, ces maquis de diverses appartenances sont vers fin juin soumis au commandement
du commandant MAREY chef départemental de l’ « Armée Secrète ». Il a pour adjoint le commandant Gentgen, car
Marey opère et concentre ses forces principales vers Saint Etienne.. Il pressent le retrait des grosses unités
ennemie vers les lieux d’opérations de Normandie tel que’ la XIXème armée allemande du Sud et la Das Reich SS du
sud-ouest. Celle-ci a cruellement marqué son passage à Tulle et Oradour sur Glane. La grosse masse du centre de
la région du Puy entre dans ce cadre et Marey suppose son passage par Saint Etienne/lyon et groupe ses forces
vers Estivareilles . La suite lui donnera raison. Par contre il néglige un peu le Nord de la Loire, considérant son peu
d'intérêt stratégique. La forte colonne inattendue attaquée à Neaux par l’AS lui donnera tort en. Quant à l’opération du
Gué de la Chaux elle ne sera qu’une opération de nettoyage de la part de l’ennemi informé de la présence d’un
maquis sur ses arrières.
Paradoxalement l’activité clandestine comportant sabotages et attentats sera supérieure dés fin 1941 dans le Nord
de la Loire par rapport au Sud.. La région roannaise avec « Franc Tireur (MUR) ainsi que les FTP (FN) pratiquent des
activités remarquables : sabotages industriels, ferroviaires, destructions des dragues sur le fleuve Loire. Mais la
répression du SD de la Gestapo décapitera le réseau Franc Tireur avec au 5 juin 43 la mort de Crivelli. L’activité FTP
sera ralentie aussi avec de nombreuses arrestations.